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Apport du coaching dans la prise en charge des phobies

Qu’est-ce qu’une phobie ?

On suppose que les peurs sont nécessaires à l’espèce humaine, elles en ont favorisé la survie. Ceux de nos ancêtres qui ne ressentaient pas assez de peur ont sans doute survécu en moins grand nombre et ont eu moins de descendants que leurs congénères plus prudents : ne pas avoir assez peur du noir, du feu, du vide… pouvait entraîner blessures ou mort.
Voilà pourquoi les peurs « naturelles » sont universelles et n’ont pas besoin d’être apprises lors de l’éducation ou lors de certaines expériences.
On retrouve parfois dans le passé de certaines personnes phobiques des évènements traumatisants : accident de la route débouchant sur la phobie de la conduite, morsure aboutissant à une peur excessive des chiens…
Cependant, la phobie survient le plus souvent sans qu’il y ait eu de traumatisme.
On sait que certaines phobies peuvent avoir été apprises au travers des propres peurs excessives des parents.
Les parents peuvent induire une appréhension excessive chez leurs enfants en leur martelant des consignes de prudence et des recommandations angoissantes. Même si les parents sont attentifs à ne pas laisser filtrer leurs propres peurs, leurs enfants seront capables de repérer qu’un de leurs parents est très tendu dans certaines situations.
Cette façon d’acquérir des peurs est bien connue.
De nombreux travaux ont démontré l’existence de circuits cérébraux impliqués dans les phénomènes émotionnels et plus particulièrement la peur. Ces circuits reliant le cortex (superficie du cerveau) aux structures sous corticales (structures profondes du cerveau) sont dites limbiques1.
Un hyperfonctionnement de ces circuits pourrait être à l’origine d’une anxiété excessive.
Les psychanalystes se basent sur les théories de Freud pour chercher expliquer l’origine d’une phobie. En psychanalyse, il existe toute une symbolique cachée derrière les symptômes phobiques. Les conflits inconscients, des problèmes de sexualité refoulés, ou un traumatisme pendant l’enfance expliqueraient les troubles anxieux phobiques.
L’origine des phobies repose probablement sur un aspect psychologique et sur une vulnérabilité biologique familiale, véritable propension à la phobie, que l’éducation et les expériences de vie vont renforcer ou au contraire permettre d’éviter.

1: Cortex limbique. Système ou formation limbique, ensemble regroupant des structures très diverses : le cortex cingulaire, l’hippocampe, les noyaux septaux, l’amygdale, l’hypothalamus et la réticulée mésencéphalique, et jouant un rôle important dans la mémoire et les réactions comportementales d’ordre alimentaire, sexuel ou social, en liaison avec le cortex cérébral et l’hypothalamus) (source dictionnaire Larousse)

Selon le psychiatre et psychanalyste Paul Denis, « la phobie, peur irraisonnée, irrationnelle, déclenchée par une circonstance sans danger, est sans doute le symptôme psychopathologique le plus répandu »; c’est ce caractère de danger irréel qui distingue cliniquement la phobie de la peur. L’objet ou la situation qui déclenche la phobie est nommée « phobogène ».

Les phobies font partie de la catégorie plus générale des troubles anxieux.

Pourquoi nos clients viennent ils nous voir plutôt qu’un autre professionnel de la relation d’aide ?

Les possibilités sont multiples, aujourd’hui bon nombre de « spécialistes » proposent de traiter les phobies.

Les différents métiers de la relation d’aide interviennent selon les besoins et les niveaux d’identités en jeu. Toutes ces approches de l’accompagnement des personnes ne sauraient se réduire à des techniques. Elles correspondent à différentes façons de vivre et d’explorer le faisceau de relation et de postures qu’implique l’intersubjectivité.

Le coaching propose une solution alternative permettant d’accueillir le client dans sa globalité, il s’agit d’une approche pluridimensionnelle de la relation d’aide.

En effet, si on veut l’inscrire dans un projet de croissance de la personne et de développement de son potentiel, l’accompagnement doit prendre en compte la globalité de l’être humain.

La demande du client et sa volonté d’aller au changement sont primordiales.

Le client choisi le coach afin de l’aider à se développer, à utiliser ses propres ressources de façon à se permettre un changement, une évolution jusqu’alors impossible.

En quoi et comment le coaching peut-il intervenir ?

La spécificité du coaching, qui fait aussi son universalité, tient à ce qu’il prend en compte l’ensemble de la construction identitaire, de façon intégrative. Ce travail s’opère à la fois sur les différents niveaux de l’identité de son client mais aussi dans les différents espaces externes dans lesquels il déploie sa vie.

Le coaching met en avant la fabrication de solutions et non une focalisation sur « l’origine des problèmes », l’ancrage dans l’ici et maintenant et non la fixation sur le passé, la fabrication (par le client) d’un plan d’action opérationnel et tangible, la détermination d’objectifs impactant directement la vie professionnelle et sociale, le travail des croyances limitantes et des modes de raisonnements contre-productif.

Le coaching bénéficie d’une approche cognitivo-comportementaliste, en bénéficiant de plus, en son sein, d’un cadre méthodologique largement structurant et très opérationnel.

Le coach est là pour accompagner son client, il se focalise dans la relation contractuelle sur « l’importance » (le projet du client, sa volonté de changer, les nouveaux modèles de pensée et/ou actions à mettre en œuvre dans un contexte opérationnel, personnel, professionnel et organisationnel, etc.).

Tout en s’interdisant de toucher directement au « jardin privé » de son client, le coach n’en aide pas moins celui-ci à « remettre l’essentiel au cœur de l’important » et, ce faisant, à se recentrer autour de lui-même.

Il accompagne son interlocuteur dans la construction d’un nouvel équilibre qui lui permettra de grandir et de mieux se tenir debout, en accord avec lui-même et avec ses valeurs en appui sur les éléments de son identité.

Les différentes approches et outils utilisés vont permettre au coaché de puiser en lui des ressources jusqu’alors oubliés.

La phobie, générateur de stress

La peur est une émotion :

Quand l’inquiétude, l’angoisse, la tristesse ou la colère nous envahissent, l’impact négatif sur nos relations, nos capacités et nos performances est énorme car elles génèrent blocages, tensions, fatigue, confusion, stress ou agressivité et entraînent de mauvaises décisions, des comportements excessifs ou inadaptés

Il s’agit d’une émotion que les experts caractérisent « d’émotion de repli ». Elle fait partie du groupe des émotions réfléchies et son rôle est de nous avertir de la présence imminente d’un danger, autrement dit, elle nous prépare à le recevoir et peut nous causer des difficultés.

Elle permet également d’évaluer notre capacité à affronter des situations que l’on perçoit comme menaçantes.

Si l’on apprenait d’abord à connaître, puis à gérer la peur ensuite, nous réagirions avec prudence et nous nous éloignerions de la panique, de la phobie ou de l’imprudence.

Les émotions en coaching :

Le coach accueil les émotions, sans jugement, avec empathie et bienveillance.

Recevoir des émotions (pour le coach) est tout à fait normal et cela fait partie intégrante du processus de développement de son client (prise de conscience, joie, penne, etc.).

Dans la prise en charge d’une demande émanant d’une phobie, le coach ce trouve alors directement et immédiatement confronté au chant des émotions.

Il est important alors de resté centré sur les objectifs (atteignable du client), son écologie et son ontologie, de garder une position haute sur le cadre, d’être vigilant et attentif, le coach doit donc faire preuve d’une acuité toute particulière dans la calibration de son client.

La règles des 3P (Protection, Permissions, Puissance) doit permettre au coaché de se sentir en confiance et d’être dans une démarche de réussite.

Il est important (primordial) que le coach ne soit pas perçu comme celui qui a la (les) solution(s) (ce n’est pas un « sauveur »), mais comme celui qui vas permettre à son client de trouver ses propres solutions qui amènerons à une réussite, une évolution, un ou des choix propres à celui-ci.

Le coach devra donc au-delà du coté émotionnel (qu’il ne faut pas écarter) permettre à son client d’aller puiser des solutions durables et fiables.

Travailler avec les émotions en coaching présente un certain nombre de défis pour le coach.

À cet égard, les auteurs Duffell et Lawton-Smith ont formulé quatre questions pour aider les coachs à adapter leur pratique à la manifestation d’émotions fortes par leurs clients :

1. Comment puis-je aider mon client à voir les émotions comme de l’information précieuse ?

2. Comment puis-je créer avec mon client une compréhension commune de l’expérience émotionnelle ?

3. Quelles stratégies d’investigation seront utiles pour obtenir le meilleur éclairage possible du vécu émotionnel en minimisant les problèmes de mémoire ?

4. Dans quelle mesure mon propre langage influence-t-il nos interactions ?

En quoi le coaching est-il un levier dans la prise en charge des phobies ?

La spécificité du coaching :

Le coaching n’a pas pour objet la réparation. Contarirement à ce qui ce passe dans le travail thépareutique, il ne s’agit pas d’opérer un retour en arrière dans l’histoire du client. Le coaching se déploie plutôt dans un processus d’actualisation de l’histoire et de préparation du futur pour la personnes coaché.

Bien sur, le passé peut être évoqué, de même que les prôblèmes quelqu’ils soient (psychologique y compris). C’est même nécessaire si l’on veut susciter un changement dans lequel le coaché ce laisse la possibilité de remetre en question son cadre de référence ou du moins d’en prendre conscience afin de puiser en lui les ressources néssécaires à son accomplissement (ex : ligne de vie).

Le coaching est un formidable moyen de ce surpasser

En conclusion :

Le coaching et la relation d’aide…

Un coach, avec une position haute sur le cadre et un client avec une demande (clarifiée).

Un coach n’est pas un thérapeute, il est un vecteur, un canalisateur d’énergie et de ressources, il permet à son client de ce développer, de se surpasser, de s’orienter, de ce concrétiser.

Je pourrais dire de faire les bon choix, mais non, pas vraiment il lui permet de faire des choix, les siens ceux du moment présent dans un ou plusieurs objectifs bien définis. Il aide son client à ce réalisé.

En quoi l’apport du coaching dans la prise en charge des phobies peut-il être un vecteur de réussite ?

Nous avons déjà vus qu’il existe bon nombre de phobies et que les origines peuvent être variées. Le coach avec son client ne vas pas « soigner (certainement pas), il va travailler sur le présent vers l’avenir et permettre à son client dans des objectifs bien défini (atteignable et en toute écologie) de ce réaliser.

Comment cela va-t-il ce concrétisé ?

Le client peut, en pleine conscience surpasser sa peur (sa phobie) en ayant ciblé celle-ci ou celles-ci (dans la phase de clarification de la demande) et en mettant en place des actions concrètes puisant dans ses ressources internes.

Alors au fil des séances, les actions qu’il mettra en œuvre (physiques ou mentales) lui permettrons d’atteindre son, ses objectifs. Le coach sera là pour l’accompagner dans sa démarche de développement car vaincre sa phobie c’est aussi ce réalisé.

Il peut réussir à vivre avec et mieux gérer celle-ci notamment le stress que celle-ci lui procure, avant, pendant et après. C’est aussi une demande possible. On n’efface pas un problème, on travaille sur une demande positive afin d’aboutir au meilleur résultat pour son client dans un but évolutif, progressif (au sens de l’avancement du client dans sa démarche)

Il peut conjointement aux séances de coaching faire le choix de s’orienter vers un psychothérapeute (ou autre professionnel de santé) afin de travailler aussi sur le passer dans un but totalement thérapeutique.

Cette solution n’est pas incompatible avec les séances de coaching, au contraire cela peut être totalement complémentaire.

Il peut aussi tout simplement faire le choix de faire appel à un autre professionnel de la relation d’aide ou de santé. Le coach peut (et cela peut faire partie de la demande voir être la demande) permettre à son client de faire le bon choix, c’est-à-dire le sien, en se posant les bonnes questions et en s’orientant vers la bonne personne.

N’oublions jamais que notre objectif premier est bien la réalisation de notre client et ce en toute bienveillance.

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