Bureau d'étude spécialisé
Conseil et accompagnement
Formations
CoachingL’expertise, un métier à part entière.
Audits, conseils, veilles réglementaires, assistance à maitrise d’œuvre, suivi de marchés, coaching de cadres, …
De nos jour les sociétés de sécurité se développent de plus en plus et les solutions « globales » permettent non seulement une réponse plus ouverte aux offres du marché, une économie de coûts (frais de structure, etc.) mais aussi de se construire autour d’un même objectif tout en regroupant des métiers connexes.
Le Facility Management (FM) consiste donc en une gestion globale des fonctions support de l’entreprise par des prestataires de services tiers spécialisés.
L’objectif principal du Facility Management est d’améliorer la qualité des prestations dans le cadre d’une réduction des coûts et d’amélioration de la performance.
En France, le Facility Management est encore perçu comme une offre de management des services, englobant la gestion des prestations multitechniques (service aux bâtiments) et la gestion des prestations multiservices (service aux occupants).
Dans cette perspective de fonctionnement, le rôle des experts devient primordial afin de se démarquer de la concurrence. Mais au-delà de se démarquer il s’agit plutôt de faire preuve de professionnalisme, d’anticipation et d’amélioration.
A quoi va donc servir un expert en sécurité incendie par exemple à l’échelle d’un marché (il en est de même pour la sûreté, le management, l’accompagnement des cadres, etc..) ?
Ce que je nommerai la phase avant-projet :
- Prise en compte des projets de l’entreprise (FM) et de sa politique globale
- Etude des dossiers d’appel d’offres et participation active à ceux-ci
En effet, l’un des réels manques dans les dossiers d’appels d’offres est une analyse des besoins avec une réponse technico-financière associée à une amélioration opérationnelle et fonctionnelle métier.
Une analyse méthodique et une réponse adaptée. J’entends par adaptée, une proposition correspondant parfaitement aux attentes de l’entreprise (cela semble être une évidence, je vais donc donner un exemple de réponse adaptée selon moi).
Exemple : L’entreprise X décrit dans son CCTP à la rubrique formation que les agents de sécurités devront être PSE1.
La réponse logique :
Les agents de sécurités seront PSE1 (formation initiale de 35 heures avec un recyclage annuel d’une journée)
La réponse adaptée :
Après étude du dossier, après avoir participé à la visite de site et après avoir posé des questions (soit en visite soit sur la plateforme correspondante au marché) il s’avère que les agents on besoin d’être PSE1 exclusivement afin de détenir la compétence à l’utilisation de l’oxygénothérapie car il y à un risque spécifique dans l’entreprise X. Les autres objectifs abordés en PSE1 ne font pas partie des prérogatives et d’ailleurs avant même que ce risque existe l’entreprise X demandait une formation SST pour les agents de sécurité.
La réponse adaptée pourrait être donc : Les agents de sécurité seront SST avec un module complémentaire lié à l’utilisation de l’oxygénothérapie d’une journée.
En effet les documents de références de l’INRS permettent après accord du médecin du travail de prévoir un module complémentaire spécifique.
Avantage : la formation SST initiale est de 14 heures soit deux jours avec un recyclage (maintien et actualisation des compétences) tous les deux ans (cela aura donc un impact positif sur la proposition commerciale). Mais au-delà de l’aspect commercial, le SST contrairement au PSE1 intègre dans sa formation la prise en compte de l’ensembles des risques inhérents à l’activité de l’entreprise, un module prévention et des objectifs d’actions de secours pratico-pratiques.
Nous aurons donc là une réponse qui est à la fois à l’écoute du marché mais surtout à celle du client et qui met en avant une réelle prise en compte des problématiques et des demandes de celui-ci.
Puis vient la phase lancement du contrat (prise de marché) :
Bon nombre d’entreprise propose une « task force » lors des démarrages de contrats.
L’expert aura là un rôle de conseil, de réalisation des modes opératoires coordonnés entre un CCTP et une réponse à un appel d’offres « commercial ».
Il pourra accompagner, orienter et préparer à la phase de fonctionnement du marché.
La phase de fonctionnement du marché :
C’est la plus importante, en effet c’est la période du contrat ou souvent, pour des raisons d’exploitation, le site est laissé « en roue libre ». Le rôle de l’expert est, l’accompagnement de la prestation, le suivi, l’amélioration permanente, l’apport de la veille réglementaire et de l’évolution des obligations, le soutien aux équipes et à l’encadrement, le feed back auprès de l’encadrement, une analyse factice et fonctionnelle de la situation avec des propositions d’amélioration (du quotidien, des procédures, dans le cadre d’un plan de progrès, etc.)
La phase de fonctionnement correspond aux années de préparation du renouvellement de l’appel d’offre et/ou du marché. Mais surtout au-delà de l’offre commerciale, et de la notion de reconduction, l’assurance du suivi de la prestation et des dispositions associées.
La phase de renouvellement du marché :
C’est le moment de tirer profit des années passées, de ne pas être obligé de faire le « pompier » en prenant en compte tout un tas de problématique 6 mois avant un éventuel renouvellement.
L’expert apportera et mettra en avant l’ensemble des mesures, actions mises en place durant toute la période du contrat dans un but d’optimisation, d’amélioration, de développement, il sera le lien entre une réponse fonctionnelle et réglementaire et une politique groupe.
Enfin, je dirais que l’expert au quotidien est un conseil, un facilitateur, un accompagnateur, un moteur dans l’organisation le fonctionnement et l’amélioration d’un système global.
Pour conclure, je dirais que l’expert intervient en rapport avec ses compétences, son analyse, son expérience et sa volonté de promouvoir un métier complexe et complet.
Méta-Morphose vous accompagne dans l’élaboration, la mise en place et le suivi de vos marchés.
Sylvain HUC